Le GTEF (groupe de travail « Education et Formation ») a été mis en place, au sein de la Plateforme Haïti.be, lors de la réunion plénière du 10 octobre 2013.
Il est actuellement composé de Jeannine Fally (coordinatrice), Sophie Torfs (CASIW), Martine Plevoets (Luthiers sans frontières), Geneviève Fuks (Geomoun), Laurence Rossius (Ayiti Kinanm) et Luc Daele (Theux/Saint-Michel) mais reste ouvert à tout autre membre intéressé.
L’assemblée avait, au préalable, accueilli favorablement la proposition du Comité de Pilotage consistant à faire de 2014 une année thématique « Education et Formation en Haïti ».
Perspectives dégagées par l’assemblée pour l’année thématique
Propositions pour orienter les activités thématiques futures, sur base de l’expérience de coopération de chacun des membres.
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- Réflexion proposée aux associations qui viennent en appui à des projets haïtiens : comment inscrire un projet éducatif dans une dynamique de développement local et comment l’ancrer dans les politiques départementales, nationales ?
- De même, au niveau des associations : que faire pour mieux donner la parole aux Haïtiens et comment soutenir leur parole au niveau des instances sectorielles départementales, nationales, internationales ?
- Réflexion à mettre en place tant au niveau macro que micro : comment appuyer la promotion des contacts et des échanges entre personnes et entités en Haïti et comment soutenir la création éventuelle de réseaux ?
- Réflexion à mener au sein des associations et avec les partenaires haïtiens, sur la finalité de l’éducation (former à la citoyenneté) ; sur une vision de l’école qui y corresponde (des experts haïtiens proposent des modèles comme, par exemple, la pédagogie de la paix ou l’approche multidimensionnelle de l’éducation) ; sur les éléments de cursus indispensables pour une éducation à la citoyenneté ; sur l’importance, pour le projet éducatif, de contribuer à recréer et à dynamiser le tissu social autour de l’école, autour des jeunes qui y sont formés, et de fédérer les nombreuses ressources locales autour du projet éducatif, ;
- Quelle place pour notre plateforme dans le lobby européen ? Quelle est la part du budget de l’UE qui pourrait descendre au niveau des petites associations ?
Concernant les mouvements de jeunesse haïtiens, réfléchir à la possibilité de les associer au développement d’activités extra-scolaires ; par ailleurs, comment susciter/soutenir le rassemblement de mouvements de jeunes ou d’associations-coupoles (comme le Centre d’Education populaire pour les enfants des rues, à Port-au-Prince) dans une démarche qui viserait à initier une plateforme haïtienne ?
- En suivi de l’enquête menée auprès des membres de la PLFH, poursuivre l’échange d’expérience et de pratiques de manière ouverte, dans le respect de l’équilibre des diversités ;
- Plaidoyer : une action pourrait viser le Bureau du District scolaire (BDS), représentant du Ministère de l’Education nationale, afin qu’il soit en mesure de remplir son rôle efficacement. Par ailleurs, comment relayer et soutenir la voix de la société civile ? Importance, pour la PLFH, de travailler en connexion avec d’autres réseaux, notamment au niveau UE ;
- Proposition de réfléchir à l’élaboration d’un « mapping » ou inventaire des initiatives existantes en matière d’éducation et connues des membres, dans le but d’établir des liens et de susciter un espace de rencontre (qui peut être virtuel) entre les « agents » de ces initiatives ; appel est ainsi notamment lancé aux membres pour enrichir le dossier « Education » élaboré par Luc Daele avec les initiatives ou projets qu’ils connaissent ;
- Espace sur le site internet pour y engranger des documents (y figurent déjà la note de synthèse « Education » de Luc Daele, le lien vers le reportage de la Centrale des syndicats du Québec consultable sur You Tube) ;
- Promouvoir les échanges via d’autres moyens de communication et partager au maximum l’info, par exemple sur internet.
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